Notre association est vouée à l'histoire, mais, comme vous le savez, la géographie est fille de l'histoire.

Comprendre le passé consiste d'abord à comprendre le milieu dans lequel les Hommes ont vécu et vivent encore, bref, le milieu qu'ils ont aménagé, qu'ils ont modelé.

Le grand historien Fernand Braudel est l'auteur de pages parmi les plus belles que compte la géographie française, avec la première partie de sa thèse sur la Méditerranée au temps de Philippe IL

II ne s'agit pas, dans le cadre d'ARCHIPAL, d'élaborer un cursus universitaire parallèle, mais de prendre plaisir à faire de la recherche géographique : cet atelier sera ce que ses participants en feront.

En effet, la géographie est une science humaine extrêmement vaste. Ainsi, le Comité National Français de Géographie - le C.N.F.G. qui représente la recherche géographique française au sein de l'U.G.L, l'Union Géographique Internationale - ne compte pas moins de vingt-trois commissions couvrant l'ensemble de l'espace de la discipline : géographie physique, humaine et régionale.

Chacune de ces trois grandes familles de la géographie comprend une multitude de spécialités. La géographie physique s intéresse à la géomorphologie, à la climatologie (laquelle est une science géographique au sens plein du terme), à la biogéographie ou aux hydrologies marine et continentale. Le champ de la géographie humaine est plus vaste encore, avec la géographie de la population,

la démographie, les géographies rurale, urbaine, sociale, politique ou sanitaire en lien avec l'aménagement du territoire et l'urbanisme et enfin, la géographie régionale étudie toutes les régions du monde, depuis l'échelle globale de la planète jusqu'à la monographie locale.

Ses méthodes sont variées et reposent sur une synergie entre l'étude de terrain, la cartographie, les images photographiques ou satellisables, les archives, les données brutes et statistiques des sources les plus diverses.

Dès lors, pourront trouver leur bonheur, aussi bien ceux qui sont attirés par les sciences de la nature que par les sciences humaines ou sociales, par le passé ancien, récent ou même par le présent - n'oublions pas que ce qui s'est passé hier, c'est déjà de l'histoire ! -

Pour la première année de fonctionnement, selon mes disponibilités encore restreintes, il me semble qu'un atelier tous les deux mois, pourrait être une bonne formule.

On y aborderait une initiation à la géographie et à ses méthodes, un inventaire des ressources bibliographiques, statistiques, cartographiques et photographiques locales, une définition des centres d'intérêt de chacun et la réalisation d'un projet de publication sur un thème choisi en commun.

Depuis le « lancement » de cet Atelier des séances de travail en salle ont eu lieu à un rythme lié aux contraintes professionnelles de l'animateur.